Dans le sillon de la vallée du Rhône, à moins d’1 heure de Lyon, au sommet de la roche, le château surplombe seul son village. Son positionnement et son panorama étant d’un intérêt majeur, l’histoire de ce domaine perché se conte depuis la féodalité. Cette demeure familiale, a construit son prestige, il y a 300 ans, en se dressant sur les ruines du dernier château fortifié. Son architecture singulière, de style méridional, renferme alors, des espaces de divertissements et entretient, jusqu’à nos jours, un destin plus confortable.
Deux perrons, grilles, arche et passage dérobé, orchestrent les entrées au château, par une gracieuse cour intérieure. Vous êtes ici invités à rejoindre, au rez-de-jardin, la salle de bal en rotonde, la chapelle et 7 pièces de réceptions en enfilade sur près de 60 m de long, que 18 portes-fenêtres vertigineuses, illuminent et rythmes avec élégance. Vous gagnez ensuite son imposante cage d’escalier en pierre, flanquée d’une ferronnerie qui se courbe jusqu’à l’unique étage. Il réunit les espaces chauffés de l’habitation et communique avec un grenier aménageable de 230 m², qui saurait accroître la proposition de couchages.
Le XVIIIe siècle marque de son style, la renaissance du château. Le décor, intègre néanmoins quelques éléments aux origines bien antérieures, comme l’une de ses caves attribuée au Moyen Âge.
Les planchers, terres cuites, cheminées, boiseries et gypseries Louis XV, sans être trop ostentatoires, rayonnent encore. On remarque aussi la conservation de papiers peints du 19e siècle, notamment de la maison Zuber. Les 11 chambres, dont l’une au RDC, ont principalement adopté le goût de cette époque. Ensuite, la nécessitée de disposer de commodités suffisantes, a fini de préoccuper ses occupants.
La propriété propose environ 1 680 m² de surface au sol et s’efforce de répondre aux contraintes actuelles, avec le plus grand soin. Une pompe à chaleur accompagne l’insert à bois des cheminées. Le système de chauffage à air pulsé, les 2 chauffe-eau thermodynamiques, les doubles vitrages, qui petit à petit, ont remplacé 80 % de l’habitation et les isolations, témoignent déjà d’un certain confort thermique. La toiture est régulièrement surveillée et ses tuiles romaines sont renouvelées autant que nécessaire, comme la pierre de pays, elles habillent les bâtis d’ocres chatoyantes.
Le domaine possède près de 10 hectares de terres attenantes, composés de terrasses, d’un bassin, désormais proposé à la baignade et d’un parterre inspiré d’un tableau du peintre A.Gleizes. La disposition de ses buis, apporte un mouvement délicat à cet ancien bastion, où émerge encore le sommet d’une tour ancestrale. Son escalier, conduit aux contreforts du château, une ancienne écurie, cache au sein de ses vestiges, une récente habitation, louée de 110 m².
Plus haut, en revenant au domaine, le lavoir contribue au charme de l’ensemble, qui se prolonge à l’horizon par une allée de tilleuls séculaires. Un puit d’eau de source irrigue toujours la propriété.
Une maison de gardien, indépendante et rénovée, de 140 m² et ses extérieurs, se déclinent discrètement depuis le château. Puis adossés à l’édifice, une orangeraie, un pigeonnier, un appartement de 28 m², 3 pièces propices à un bel atelier, ou aux livraisons. Un 1er portail ferme la propriété aux véhicules qui empruntent sa seule route d’accès avant de les abriter sous un auvent, juste à côté des sanitaires toujours utiles à l’occasion de réceptions dans le parc. Le reste des terres embrasse le domaine composé de lande et de bois classés ZNIEFF et recèle aussi un ancien vignoble AOP St Joseph.

CLASSE ENERGIE : D/ CLASSE CLIMAT : B (pour le château) Coût réel d’électricité 2 730 €/2023. Montants moyens estimés des dépenses annuelles d’énergie pour un usage standard, établi à partir des prix de l’énergie de l’année 2021 (abonnement compris) : entre 12 780 € et 17 350 € par an. Les DPE, classent respectivement D/B, C/A et C/C, pour les 820, 104 et 100 m² de surface habitable.