Craquer pour une péniche d’habitation avec Espaces Atypiques
Vivre sur terre, trop peu pour vous. Vous avez envie que votre vie tangue, qu’elle s’échappe des contingences ordinaires. Et si vous embarquiez votre baluchon sur une péniche ?
Des logements pas comme les autres
Lorsque l’on parle de péniche habitable ou encore de bateaux-logements, la plupart du temps, on fait référence au navire répondant au gabarit « Freycinet ». Des engins plats qui ne doivent pas dépasser les 38,50 mètres de long sur 5,05 mètres de large. C’est précis, et pour cause, tout ce beau monde doit pouvoir passer les différentes écluses.
À l’intérieur, la surface habitable peut s’étirer jusqu’à 180 voire 200 m², en fonction du navire. Mais on croise aussi sur l’eau de plus petits bateaux : les klippers, les tjalks et les luxemotors. À l’intérieur, la superficie habitable ne dépasse pas les 100m2, mais l’avantage, c’est qu’un luxemotor peut aussi bien servir de logement que de transport !D’après les estimations réalisées par les Voies navigables de France et le Port autonome de Paris, on compterait autour de1500 bateaux-logements rien qu’à Paris et dans les départements voisins.
À bord d’une péniche d’habitation
Se la couler douce sur la Seine, le long du canal de la Garonne ou vers Neuville sur Saône près de Lyon. Vivre sur un bateau, c’est apprivoiser les mouvements et la quiétude, profiter d’un bain de soleil sur la terrasse quand il fait beau et ne pas souffrir de voisins bruyants. C’est se rapprocher de la nature, tout en gardant un pied en ville. Exit les murs en papier des immeubles anciens, les ascenseurs qui tombent en panne, les courses à hisser dans les escaliers. L’habitat fluvial et son mode de vie « nomade » a le vent en poupe et pour cause, il redistribue les cartes de l’immobilier. Il faut dire qu’acheter une péniche d’habitation revient bien moins cher au m2 que d’acheter un appartement ou une maison.
À bord de ce genre d’habitation, on retrouve en grande majorité des cadres supérieurs et des professions libérales, des hommes et des femmes autour de 40-50 ans qui, conquis par un mode de vie atypique, troquent les charges de copropriété par la taxe fluviale.
