Rennes, sa nouvelle gare spectaculaire et l’arrivée d’Espaces Atypiques
La nouvelle gare de Rennes verra le jour le mois prochain. Après trois ans de travaux, cette gare à l’architecture atypique, symbole d’une ville résolument ouverte sur le monde, sera désormais la porte d’entrée de la Bretagne. Attiré par cette dynamique, Espaces Atypiques ouvrait il y a un mois une nouvelle antenne bretonne, sous l’impulsion de Yann Martin, breton passionné au parcours (évidemment !) atypique. Tour d’horizon d’une ville aux multiples facettes qui fait beaucoup parler d’elle.
L’une des plus belles gares de France
Depuis juillet 2017, la Ligne à Grande Vitesse (LGV) a placé Rennes à 1h27 de Paris, 3h20 de Lille, ou encore 3h50 de Lyon, une ouverture qui contribue depuis lors à l’expansion de la ville bretonne et qui n’est pas prête de s’arrêter : la nouvelle gare permettra d’accueillir 130 000 personnes par jour, le double d’aujourd’hui.
Son impressionnante architecture aux tons futuristes a nécessité trois années de travaux colossaux, le plus gros investissement de la SNCF sur une gare hors Paris, avec plus de 100 millions d’euros. Elle se prépare à accueillir la nouvelle ligne de métro, et restructure le quartier intitulé EuroRennes, projet d’urbanisme d’envergure avec son futur quartier d’affaires qui devrait être achevé en 2025.
L’architecte Etienne Tricaud s’est inspiré de la fameuse forêt de Borcéliande, qui met- tait en scène, dans les textes du Moyen-Age, Merlin ou encore les chevaliers de la table ronde. La gare installe des paysages qui rappellent ces contes, et ses imposantes colonnes avec son origami de 320 facettes sont à l’image des arbres de cette mystérieuse forêt. Des pentes enherbées viennent parfaire cette architecture originale, tout comme sa grande terrasse en bois devant son entrée principale. Le toit en fait une véritable œuvre architecturale : réalisé grâce au matériau innovant ETFE (éthylène-tétrafluoroéthylène) et son système de coussins d’air, des immenses ballons transparents remplis d’air qui permettront de faire passer la lumière naturelle, tout en offrant une physio- nomie déroutante au lieu.
Rennes, une architecture entre tradition et modernité
Si Rennes a été victime d’un vaste incendie en 1720, détruisant la ville haute entière- ment construite en bois, elle conserve aujourd’hui des vestiges impressionnants. Classée Villes et Pays d’Art et d’Histoire, Rennes compte plus de 90 édifices ou parties d’édifice classés au titre des Monuments historiques et possèdent de nombreux bâtiments contemporains.
Les constructions des années 2000 ont vu pousser de très nombreux biens en attique et toits terrasse, qui cohabitent dans l’univers architectural de la ville avec les fameuses maisons à colombage qui ont survécu à l’incendie. Des quartiers entiers regorgent de maisons des années 30, maisons de maître, maisons bourgeoises d’après le second empire, de quelques hôtels, de l’haussmannien, ou encore quelques immeubles art déco. Un paysage qui offre de nombreuses opportunités pour ceux qui convoitent des biens atypiques. Plus encore, depuis une vingtaine d’années, des maisons d’architectes fleurissent en péricentre, avec des extensions incroyables de maisons des années 30. Rennes s’est offert les services d’architectes de renom, comme Jacques Gabriel au XVIIIe (Opéra et Mairie, hôtels particuliers), Germain Gautier et Salomon de Brosse qui ont réalisé le parlement de Bretagne au XVIIe siècle, Jean Baptiste Martenot, architecte de la ville qui l’a marqué de son empreinte au XIXe, l’emblématique Louis Arretche, et, bien sûr, de belles réalisations récentes dont l’immeuble Jean Nouvel en plein centre-ville.
Une qualité de vie qui attire
Première ville de la Région Bretagne, Rennes attire par sa qualité de vie. Proche de Pa- ris, elle l’est également de la côte d’émeraude, cette partie de la côte nord-est de la Bretagne située entre Cancale (à l’est) et le cap Fréhel (à l’ouest) où la mer offre par- fois des reflets verts. Une grande ville idéalement située à une heure de la côte, et de villes prisées comme Saint-Malo ou Dinard.
Métropole dynamique, elle s’est dotée en 2002 d’une ligne de métro qui quadrille la ville et sa proche périphérie, une première pour une municipalité de cette taille (une nouvelle ligne devrait voir le jour en 2020). Rennes a su surfer sur la vague du succès. En 2018, elle inaugurait son nouveau palais des congrès… dans l’ancien édifice religieux du couvent des Jacobins ! La métropole a su dynamiser son attractivité, et accueille désormais des entreprises et pépinières (French Tech) et grands groupes informatiques (Orange etc …), ainsi que des capitaines d’industrie bretons (nombreux dans l’hexagone) qui n’hésitent pas à s’investir dans leur ville.
Une ville qui monte, boostée par cette nouvelle dynamique et qui attire de plus en plus de jeunes actifs, conquis par les « néo-troquets » qui fleurissent dans la métropole et où il est agréable de déguster une bière artisanale agrémentée de produits locaux. Côté prix d’achat, l’augmentation est plus que notable (+12% en 1 an), avec une hausse des transactions de l’ordre de 25%. On constate un écart important selon les secteurs du sud au nord puisqu’ils vont de 1500 € dans les quartiers populaires au sud (comme les im- meubles des années 60,) à 10 000 € dans le neuf de prestige et en toit terrasse au nord du centre !
A Rennes, L’agence Espaces Atypiques se fait une place de choix
Yann Martin, breton d’origine, fait partie de ces personnalités au parcours atypiques qui font la richesse du réseau. Musicien passionné, il a été directeur commercial au service de belles maisons de disques réservées aux mélomanes et experts en tous genres. Il devient ensuite producteur de groupes qu’ils admire, comme Avishai Cohen, Tigran, Elisa- beth Kontomanou, Kellylee Evans, Médéric Collignon, Pierrick Pédron, Laurent de Wilde, Eric Le Lann… Puis il crée, à Rennes, le » Jazz à L’Etage Festival” ; un festival qui, dix ans plus tard, est ancré dans le paysage culturel breton et dont il assure la direction artistique. C’est vers l’immobilier que sa carrière prend une autre dimension. Après quelques années passées dans une agence traditionnelle afin « d’apprendre le métier », Yann Martin rejoint la Team d’Espaces Atypiques, « une grande maison qui partage les valeurs que j’ai défendues sans concession durant tout mon parcours » raconte-t-il. Im- planté à Rennes depuis un mois, l’agence est à la recherche de locaux pour agrandir son activité. L’architecture rennaise et ses trésors passionnent le nouveau directeur, toujours à l’affût de biens de caractères