L’homme qui voulait vivre sa vie : l’histoire de Julien Haussy, créateur de Espaces Atypiques
L’homme qui voulait vivre sa vie : l’histoire de Julien Haussy, créateur de Espaces Atypiques
C’est au coeur du Marais, rue des Haudriettes, que l’on trouve le siège du groupe Espaces Atypiques. Nous y rencontrons Julien Haussy, fondateur et dirigeant, qui nous raconte l’histoire de sa reconversion, qui, si elle ne doit rien au hasard, doit beaucoup à son goût d’entretenir ses passions et son instinct pour lire les bons signes au bon moment.
Julien Haussy a débuté sa carrière en tant qu’assistant financier, puis a évolué vers des postes à responsabilité dans la finance et la stratégie dans de grandes entreprises, à la fois dans les télécommunications et au sein des plus grandes banques. Pendant dix ans, il a d’abord étudié aux Etats-Unis (New York, Boston..), puis exercé en Asie (au Pakistan), avant de revenir en Europe.
Une carrière pourtant éloignée de ses premières amours, la musique (il s’essaye à la flûte enfant, corse le jeu avec le violon, pour finir enfin sur le difficile alto), l’histoire et les autres cultures du monde, et… l’architecture. Il dessinait déjà et de tête, enfant, des lieux visités, comme le château de Chenonceau ou les sites historiques explorés pendant ses voyages avec ses parents, comme le Parthénon, Olympie ou Delphes, jusqu’à reproduire leurs lignes droites, leurs proportions parfaites, fasciné par leur symétrie. Rapidement, il réalise ses propres plans d’habitation fictifs.
Des plans qu’il concrétise plus tard sans crayons de couleur mais au réel, en achetant, construisant puis revendant des appartements. Ce qui l’intéresse ? La page blanche. Le fait d’éprouver de nouveaux biens, pouvoir créer et réinventer les espaces. Ainsi, il fait l’acquisition d’un appartement au dernier étage sous les combles à Belleville, puis d’un loft brut à Pantin, anciennement usine, un appartement terrasse dans le 16ème, puis une maison dans le Sud de la France… et ainsi de suite.
Dans un coin de sa tête, cette possibilité de vie parallèle persiste. C’est ainsi qu’à 31 ans, il vit, comme il l’explique, “un coup de la vie”. Il rencontre le gérant d’une agence immobilière à Romainville, qui vend son entreprise. Dès lors, l’idée ne le quitte plus. Il achète des livres sur le sujet, se documente et s’informe avidement sur cette nouvelle vie qu’il touche du doigt. Un objectif : créer une entreprise de toutes pièces qui lui ressemble, créer une entreprise alignée sur ses valeurs et ses passions. “C’est ainsi qu’on réussit le mieux”, affirme-il.
Pour lui, son entreprise parle d’immobilier, mais pas que. Elle parle de gens passionnés, modernes, ouverts d’esprit, et de la place de l’habitat dans leur vie. En somme, Espaces Atypiques est un état d’esprit. Il raconte que les clients atypiques veulent avant tout se faire plaisir, sont issus de toutes classes sociales, et aiment bouleverser leur vie et comprendre le monde.
Il lui faudra très peu de temps pour lancer la première entreprise Espaces Atypiques à Paris. En Août 2008, après avoir déposé la marque, il lance son entreprise en pleine crise économique, suite à la faillite de Lehman Brothers. Il persiste et signe, et finalement la conjoncture lui est profitable : les cinquante premiers biens qu’il capte à Paris lui permettent d’avoir une très belle vitrine pour des premiers acheteurs moins frileux que les autres, qui sont aussitôt séduits.
Parce que Julien Haussy se souvient de ses jours de 2008, il applique la même recette pour sélectionner ses collaborateurs. Chez eux, il recherche humilité, goût du travail, ouverture d’esprit, et surtout la passion de l’architecture, le design et des arts. Il recrute des collaborateurs qui souvent n’auraient pas choisi l’immobilier si ce n’était chez Espaces Atypiques, et qui n’ont parfois pas de carrière liée à l’activité. Ainsi, huit employés sur dix ont connu une reconversion.
Quand on demande à Julien Haussy quelles sont pour lui les évocations d’une “nouvelle vie”, il répond que chaque habitat impulse une nouvelle vie, une autre façon de vivre, liée au quartier, à l’agencement du lieu… mais aussi, une nouvelle façon de voir le monde. Il ajoute : “La vie est composée à 10% de ce qu’on vit, les 90% restant résident dans la façon de voir les choses.” Tout est une question de point de vue, donc, qu’il jure positif pour lui, et qui lui donne l’énergie suffisante pour beaucoup créer, et amorcer de nouveaux projets. Si les Français changent en général de logement tous les 7 ans, Julien, lui, change tous les deux et trois ans en moyenne. Tout comme ses clients !
Un parcours hors-norme, une personnalité hors-norme, une façon de penser hors-norme, dont découle tout naturellement une entreprise qui vous remet les clés de lieux ouverts sur une nouvelle vie… qu’on vous promet atypique.
Cet article fait écho à notre refonte d’identité graphique autour des Biens d’expression, pour lesquels nous vous racontons les nouvelles vies des biens, de nos clients, et de nos collaborateurs. Pour en apprendre plus, rendez-vous sur Instagram, Facebook ou Linkedin.
